Coccinelle, bernard l’hermite et autre bêtes des mers : sélection d’images n°2

En provenance du blog de Jens Kolk, une magnifique photo (non retouchée) de coccinelle engluée dans la rosée (cliquer sur la photo pour voir en grand).

coccinelle_rosee

La couleur des élytres de cet insecte explique l’étymologie de son nom qui vient du latin coccinus : « écarlate ».

Dans le langage courant, on appelle aussi la coccinelle « bête à bon Dieu » car elle est la meilleure amie des jardiniers et surtout parce que, selon une légende remontant au Moyen Âge, elle porterait bonheur. Les anciens prédisaient du beau temps lorsque la coccinelle s’envolait. Contrairement à une idée répandue, le nombre de points sur les élytres d’une coccinelle ne correspond pas à son âge, ni en nombre d’années, ni en nombre de mois. Ce motif dépend exclusivement de l’espèce et de la sous-espèce, et permet d’ailleurs de la caractériser.

Voir page wiki pour plus d’info.

Partons sous la mer maintenant. Un nouveau livre sorti en juillet 2012, Reef Fishes of the East Indies, par Gerald Allen et Mark Erdman (University of Hawaii Press), propose le résultat de 60 années de travail sur la biodiversité des eaux littorales des Indes Orientales. Quelques photos magnifiques de poissons sont reproduites ici, mais allez voir les autres sur le site du guardian, elles sont magnifiques.

Pteroidichthys amboinensis – un spécimen de Poisson-scorpion Ambon coloré de façon inhabituelle :

poisson-corail

Rhinopias eschmeyeri – le magnifiquement coloré poisson-scorpion Eschmeyer :

poisson du corail indes

Antennarius commersoni – un poisson grenouille faisant naître et relachant un radeau flottant d’oeufs

Poisson corail indes orientales

Photographe : Roger Steene/Conservation International

Toujours sous l’eau, mais en labo, des scientifiques du Centre d’Etudes Marines de Nouvelle-Zélande ont placé une coquille en verre dans l’aquarium d’un bernard l’hermite. Le crustacé s’emparait bientôt de ce nouvel habitat, permettant la prise d’une photo surprenante.

bernard-lhermite

Ces espèces changent de carapace régulièrement. Elles se distinguent également par le fait qu’elle possèdent une pince droite plus grosse et plus puissante que la pince gauche. Grâce à cette morphologie, elles peuvent se protéger efficacement d’une entrée indésirable dans leur coquille.

Plus sur Wikipedia.

La photo provient de la page Facebook des Milky Way Scientists.

Enfin, terminons avec la migration annuelle des raies Rhinoptera bonasus. Cette raie recherche sa nourriture en groupe (principalement des palourdes et des huîtres) et effectue deux migrations annuelles en groupe (une vers le nord, l’autre vers le sud), ce qui permet la prise de très jolies photos, comme celle-ci prise depuis mon un Yacht :

migration-raies

La migration vers le Nord se fait à la fin du printemps et la migration vers le sud au début de l’automne. Les raisons de ces migrations ne sont pas bien connues, pour l’instant aucun lien n’a pu être fait avec de la recherche de nourriture ou de partenaires sexuels. L’orientation solaire et la température de l’eau pourraient jouer un rôle dans le déclenchement des migrations. Vu de haut :

migration-raies-2

Cette espèce Rhinoptera bonasus vit en Atlantique Ouest et mer des Caraïbes, et est surnommée « raie à nez de vache », vous comprendrez pourquoi sur la photo qui suit.

raie-nez-de-vache
Une raie le 31 décembre, en train de s’enfiler des huîtres.

Elle se sert de deux ailerons modifiés à l’avant pour sucer le contenu des coquilles, avant de broyer la nourriture avec sa plaque dentaire. Un adulte mesure environ 1 m de large.

Plus d’infos : Wiki anglais.

A la prochaine pour de nouvelles photos !

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