Notes sur « La voiture qui en savait trop » de Jean-François Bonnefon

Bouquin du jour, La voiture qui en savait trop, par Jean-François Bonnefon, sur la genèse d’une des expériences de science comportementale les plus grandes à ce jour (n = plusieurs millions).

Très facile à lire car en grande partie écrit en mode narratif à la 1ere personne.

Le livre parle principalement des préférences morales des gens dans des dilemmes routiers, mais il présente aussi au passage quelques dessous de la recherche : la collaboration entre auteurs, le peer review, la course à la publication, les accusations éthiques etc.

Top 3 facile à retenir : les gens préfèrent sauver le plus grand nombre de personnes, les humains face aux autres espèces, et les personnes les plus jeunes en premier. Variations culturelles existent mais peu de variations sociodémographiques par contre : https://www.nature.com/articles/s41586-018-0637-6

J’aime bien l’insistance sur le fait que peut-être (peut-être !), les comités chargés de discuter ces questions devraient intégrer des représentants des sciences humaines et comportementales, contrairement à ce qui s’est fait dans le passé.

Ce sujet mélange problèmes technologiques (construire les véhicules), scientifiques (difficulté d’estimer à quel point les voitures autonomes sont plus sûres tant qu’elles sont pas massivement sur les routes), psychologiques (tout le monde se croit meilleur conducteur que la moyenne donc la sécurité des voitures autonomes pourrait ne pas convaincre) et bien sûr moraux (à qui allons-nous faire porter le plus de risques).

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