Livre du jour : « Comment le cerveau devient masculin » de Jacques Balthazart, résumé de la façon dont le cerveau se masculinise, que ce soit chez l’animal non-humain ou humain, sans passer sous silence la complexité des interactions, la complexité de la recherche, et la complexité des phénotypes humains.
Discute des trois causes biologiques bien identifiées pour la masculinisation chez les animaux : génétique, hormonale et épigénétique, la voie hormonale semblant être la principale (mais aussi la plus étudiée jusqu’ici, potentiel biais).
(Ca me fait toujours bizarre de voir une distinction entre « les hormones » et « la génétique » ; si j’ai bien compris, les chercheurs dans ce champ différencient « génétique qui passe par la production d’hormones » et « génétique qui ne passe pas par la production d’hormones ».)
L’auteur reconnaît que le passage de l’animal à l’humain est compliqué, et qu’on manque de manipulations expérimentales chez l’humain. Chez l’humain, on a surtout des corrélations + l’étude des maladies (les maladies sont quand même très proches de l’expérimental).
Mais il insiste aussi sur la continuité humaine avec les autres espèces, l’existence des mêmes hormones chez toutes ces espèces, des mêmes récepteurs et souvent des mêmes concentrations de molécules.
Je note aussi que l’auteur se plaint de la méconnaissance de ces sujets et de la difficulté d’en parler, et qu’il pense qu’on est particulièrement atteints en France.
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